Selon les différents scénarios d'émission du GIEC, la température à la surface du globe devrait augmenter de +1.4°C à +4.4°C en 2100, en fonction des trajectoires d'émissions de gaz à effet de serre, et notamment de CO2.
Si le scénario le plus optimiste parait d'ores et déjà dépassé, l'enjeu est de rester en deçà de +2°C, conformément à l'Accord de Paris.
À l'heure actuelle (2023), nous sommes sur une trajectoire proche du scénario SSP2-4.5, soit un réchauffement d'environ +2.7°C à l'horizon 2100.
La température moyenne a augmenté de 1.5°C en France depuis l'ère pré-industrielle. Cela s'explique notamment par le fait que les continents se réchauffent plus vite que les océans et par la vulnérabilité du bassin méditerranéen au réchauffement climatique. Le sud (en particulier le sud-est), l'arc méditerranéen et les massifs montagneux seront particulièrement touchés.
Selon une étude scientifique parue dans la revue Earth System Dynamics en octobre 2022, dans un scénario considéré comme intermédiaire correspondant à un réchauffement global de +2.7°C à la fin du siècle, le réchauffement en France devrait atteindre près de + 4°C à cette date.
Quel que soit le scenario envisagé, le réchauffement en France sera plus important que la moyenne mondiale.